Ton visage timide entouré de ténèbres
C’est ce qui me revient quand je repense à toi
Je vois le sable blanc couler entre mes doigts
Pareil à ma mémoire de ces éclats funèbres.
Je me souviens mon cœur, battant à s’arracher,
Quand je tendais ma main, doucement vers la tienne
Tu ne daignais rien voir -craignais-tu me fâcher?-
On aime comme on vit quand on a la vingtaine.
Ce morceau de mon âme, je le chéris encor
De croire en la douceur, je sais que tu l’ignores
C’est, au profond de moi, une simple lueur.
Calliope ou Erato, tu restera toujours
Non pas le sentiment mais la venue du jour.
Je t’en prie, ô ma muse, ne dis rien à mon cœur.