Au détour d’une rue, j’ai senti ton parfum,
Il n’en fallait pas plus pour plonger dans le temps
Retrouver ton visage, un passé innocent,
Quand nous avions seize ans, quand nous en avions vingt.

Je cherchais une histoire, pour en nourrir mon cœur,
Toi tu ne cherchais rien, ni passion ni rancœur,
J’explorais ma jeunesse et ne saurais jamais,
Si mes traits chevaliers ont pu faire un effet.

Je pense, à toi, ce jour, tellement loin du passé.
Ton souvenir, malgré moi, ne s’est pas effacé
Quand nous avions vingt ans, quand nous en avions seize.

Tu étais une muse, ni première, ni dernière,
Mais ce parfum soudain m’a mené en arrière,
À ces mots qu’écrivais espérant qu’ils vous plaisent