Je ne veux d’autres bras, pour apprendre à mon cœur,
Ce souvenir ancien que je chéris encore
Hésitant, vacillant, il agite mon corps,
De peine et de tendresse de colère et de peur.

La place reste vide, qu’importe mes efforts,
Pour oublier tes yeux, tes reproches, tes pleurs,
Pour oublier surtout que j’en étais l’auteur
Et que rester ensemble aurait été un tort.

Et si je dois t’aimer, ce n’est pas sans regrets,
A toute heure, à présent, que mon sang le sait
Je vis dans la mémoire de ta main qui m’étreint.

J’ai fuit tant que j’ai pu, maintenant c’est fini.
Je me retourne enfin et découvre, surpris,
Que je t’aime toujours et que tu n’en sais rien.

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