Je ne sais qui tu es, toi ma sœur, mon amie,
A voir tes yeux qui brillent dans le feu de la nuit
Ne reniant pas tes mots, si forte et vulnérable,
Un espoir partagé au creux de bras coupables.

Si pourtant au matin, ce souvenir s’enfuit
Que tu remets tes gants, ton écu bien poli,
Que tu pares ton cœur d’acier froid incassable
Qui es tu mon amie, au regard intraitable?

A ton cœur qui se bat, cramponné à mon corps
Souviens-toi cette nuit, mon serment sans remord
Offert sans hésiter, sans la pièce à lancer.

A tes yeux qui se ferment, je ne sais plus quoi dire
Hésiter à parler, hésiter à partir,
Contre toi, avec toi, de me battre et t’aimer.

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