Il est proche le jour, où je ne penserai plus
A toi, où la douleur, m’aura appris à vivre,
Sans toi. Sans ton parfum, ce souffle qui m’enivre,
Je m’ennuierai un peu, c’est toujours ça, vois-tu?
Quand nos voix s’entremêlent, que nos cœurs sont à nu
De gorgées d’hydromel aux vers que tu me livres
Je voudrais être ainsi, par tes mots rendu ivre,
Jusqu’au bout de la nuit quand nos corps sont à nu.
Et t’écouter parler, plonger avec délice,
Dans les secrets enfouis, ces vœux que tu me glisses,
Jurer, jurer encore, que je resterai là.
Et t’écouter, tout bas, sans aucun artifice,
Te prendre dans mes bras, au bord du précipice,
Pour m’endormir enfin, cette nuit, avec toi.