J’observe, désolé, ce monde qui m’entoure,
Vulgaire, fait de cris, de silence; et d’ennui.
J’ai besoin d’autre moi, je le dis sans mépris,
Besoin d’intelligence, à en devenir sourd.
J’ai besoin plus que tout de vivre à en mourir
De cracher dans mes vers, un sang cent fois rougi,
De cacher dans mes mots l’éclat que je t’envie
Et trouver dans tes bras les raisons d’en partir.
Je te cherche, inconnue, qui répondra en vers
Et contre tout, je sais, sois celle que j’espère.
Sois celle qui m’apprends quand j’avais oublié
Sois à qui je promets de ne jamais m’enfuir
Sois celle à qui je crois, celle qui va venir!
Mais tu n’existes pas, et j’ai laissé tomber.