Un instant, nos souffles accordés se murmurent
L’ivresse d’un baiser retenu contre moi
Les mots que je déchire, doux papillons de soie,
Sont l’espoir de demain, les secrets en parjure.
Je voudrais vous aimer mais comment être sûre
Il me suffit d’écrire, pour que ne soit pour toi,
Un baiser, le secret, qui mourra avec moi
Le serment cavalier devenu la parure.
Je ne me donnerai à tes bras en partage,
Toi qui donna ton cœur, bel oiseau de passage,
Je resterai libre, enfin, dans ma solitude.
Laisse moi au silence, quand par trop de plaisirs,
C’est à me retrouver que mes pensées aspirent.
Laisse pour toujours à ma douce quiétude