Il est de ces secrets, destinés à l’oreille,
Se penchant, murmurant, de fantasques merveilles,
Au creux de votre cou, caressant votre lèvre,
Les mots que je veux dire vous donneront la fièvre.
C’est un souffle discret, pour répondre à vos feux,
Glissant sur le courant, érodant peu à peu,
De chaleur en dessous, de bouffée au dessus,
Votre pierre à polir, pour en sortir le ru.
Mais je n’ai à offrir rien que vous ne sachiez,
La douleur de l’absence ne peut que m’égarer
Et je me dis pour moi qu’il est temps d’en finir…
De clore ce poème que vous lirez bientôt,
Souhaitant que vous trouviez réconfort en ces mots,
Espérant que mes jeux vous donnent du plaisir.