Contre ton épaule dénudée, je respire
Un parfum oublié, le sucre de ta peau
Et mes lèvres curieuses à coup de baisers chauds
Se font alors joueuses pour te redécouvrir.
Je dessine un chemin, juste par souvenir,
De ces nuits, ces matins, où caressant ton dos,
Une armée de frissons révélaient d’un écho
Que ton corps, à raison, ne voulait plus dormir.
Endormie dans mes bras, je te voyais rêver,
Tu t’éveillais parfois, m’implorant de rester.
Alors vaincu, je t’ai fait le serment: chomin.
Si j’écris cet instant, c’est pourtant sans espoir
Redevenue ma muse, dans la nuit la plus noire,
Comme toujours tu t’amuses et je vis de mon Spleen.