Enfant, je souriais à entendre le chant
D’un oiseau automate, rossignol d’apparence.
Ses trilles m’éblouissaient et j’arrêtais l’instant
Pour l’écouter se battre contre le faux silence.

Plus grand, je compris mieux, l’ordre des éléments
Le sifflet n’était plus qu’un jeu de résonance,
L’oiseau ne chantait plus, il marchait simplement,
Et sa magie partit sous l’éclat de la science.

Enfant, je l’admirais et voulais comme lui
Chanter pour vous séduire sa belle mélodie
J’ai appris ses accords et joué de mes mots.

Plus grand, je compris mieux la douleur dans son cri
Les regrets qu’on ne chante qu’en regardant sa vie
Le rossignol chantait, de son chant triste et beau.

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