Je ne crois plus en Dieu, ni en Diable d’ailleurs
Je crois, suprême ironie, qu’ils sont dans nos cœurs
Qu’ils sont, échos vivants, murmurés par nos lèvres
Le frisson de nos chairs n’est plus du à la fièvre.

Je crois en la Colère, silencieuse et terrible
Que les mots seulement sont des traits assassins.
Je crois qu’il ne faut pas, y perdre son chemin
Dans l’ivresse violente de tromper le risible.

Je crois en la Douleur, souvenir du regret,
La marque faite sang de Caïn fratricide
Qui à la tombe ouverte ne sera pas défait.

Et je crois en l’Ivresse, libérant de nos chairs
L’illusion d’exister, la Douleur et Colère.
Je ne crois plus en rien, quand je reste lucide.

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