Un cœur est fait pour battre et le mien, à l’ennui,
Se sclérose de vivre ne sachant plus souffrir.
Un cœur fait pour se battre, pour se lever et dire
« Je ne laisserai ça que je serais en vie »
Mais il part en lambeaux, sa chair se délie
Retournant à la tombe, mais sans vouloir mourir
Dans ses cendres pourtant, je pressens l’avenir
Mes yeux qui brille encor, le chemin se construit
Dans la douleur, je meurs, ne laissant presque rien
Qu’un sourire forcé que j’eus sans lendemain.
Je reposerai hier dans la nuit du Tombeau
La souffrance me libère, je renais enfin
Muse tumultueuse, tu m’as mordu le sein
Et mon cœur, ce morne animal, eut un sursaut.