Imagine, les yeux clos, un souffle dans ton cou,
Murmurant à ta chair, de galantes caresses.
A ton épaule, un baiser qui ose d’ivresse
Glisser par petits pas, jusqu’au creux de ta joue.
Inspire doucement, où une main se glisse
Navigant au toucher, sur la chair de ton dos
Et tandis que des frissons se dressent sur ta peau
Tu cherches à capturer ces lèvres de délices.
Ma bouche se défausse, sur ta gorge dessine
Un chemin de promesses, de douceur mutine
Tu accueilles à tes lèvres, l’hommage du désir.
M’emprisonnant alors et cabrant de ton corps
Me laissant à tes pied, continuer; encor
Jusqu’au souffle coupée, de la petite mort!