S’écroulant doucement, une tour de Babel,
Elle n’est rien d’autre que l’illusion punie.
Ne vois pas un hommage, où je n’ai que l’ennui
Ou un amour déçu quand s’en vient le réel.
J’ai aimé l’éphémère, le feu qui venait d’elle,
Quand l’ombre s’est jetée et la chaleur enfuie,
Ce n’était plus ses yeux qui me gardaient en vie
Mais la douce tiédeur de quelques étincelles.
Une nouvelle tour se dressera demain
Dessinée de mes rêves, écrite de ma main
Elle brillera rouge de tous mes incendies.
Et montant au sommet, je sourirai un peu,
Car ce n’est plus qu’ainsi que je sais être heureux
Le bonheur ne peut naitre que quand tout est fini.