Quand les mots, malgré nous, ont glissé de nos lèvres
Que la Nature a fait de nos rêves, un poème
Était-il bien trop tard pour se dire je t’aime
Emportés par l’instant, emportés par la fièvre
Le titre était écrit, et jusqu’au point final
Il suffisait de lire les lignes qui passaient
Je n’ai jamais su être sage, tu le savais,
Et tu m’encourageais, jusqu’à ce point fatal
Ton plan était splendide, il n’avait qu’un défaut
D’oublier le réel, le frisson sur ta peau,
Car si je jouais ma chère, tu jouais avec moi.
Comment ne pas te dire, que je savais déjà,
Ton histoire était belle, j’applaudis des deux mains
Adieu enfin, adieu mon amie… à demain!