C’est un secret surpris au creux de ton oreille
La brise qu’imagine ton cœur qui s’assagit
Bousculant ta pudeur, un frisson en jaillit
Illuminant tes joues de chaleur vermeille.

Accompagnant ma voix, mes mains sont musiciennes
Jouant la partition que ton souffle me chante
Se rêvant arabesque, notre danse s’enchante
Quand tu cueilles un baiser, tes lèvres sur les miennes.

Mon Léthé bienveillant, dans tes bras, j’oublie Dieu
J’oublie tout, sauf ta peau, j’oublie tout, sauf tes yeux
Ta chair contre moi, la chaleur de ton sein, toi.

Te glissant doucement, tu joues de ma raison
Quand je demande grâce, tu n’arrêteras pas
Et pleurant, brisé, je ne serais qu’un frisson.

(La promesse 2/4)

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