Une fois n’est pas coutume, les yeux grands ouverts,
J’observe mon plafond où mes pensées s’envolent.
Je ne peux m’endormir, alors, tout seul, j’espère
Que le sommeil viendra me cueillir en plein vol.

Je peuple l’obscurité de Zéphyrs perdues
Réécrivant les mots que j’aurais voulu dire
Condamnant Cendrillon à garder son pied nu
Ou raillant de la belle, son inconstant désir.

Je m’imagine un monde, où ayant pu tout dire
N’existe ni remords, ni honte, ni Zahir.
Et d’un alexandrin, balayer le réel.

Mais je sais qu’au réveil, tout restera pareil
Le ciel restera bleu et le bordeaux vermeil.
Je me prends à rêver d’un monde surréel.

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