Du poisson, du poisson, il ne te faut que ça
Pour un peu, combler ta faim suffit à ta joie
Tu t’ébats dans l’eau, enfant de l’Océan
De Neptune ton roi au plus grand des titans
Animal plus ancien que l’Homme sur la mer
Tu l’observes pourtant s’agrandir sur la Terre
Et si tu ne chasses plus en fugaces bancs
Tu peux manger toujours les restes des géants.
Plus de faim aujourd’hui, il te suffit d’un « onk »
Pour que ces étrangers te jettent une conque
Tant de bruit que tu ne comprends pas, et pourtant…
Tu n’es plus seul aujourd’hui, entouré d’amis
Tu danses et te tortilles, tu n’as plus d’ennemis
Mais un bassin de trente mètres sur cent.