Sous la terre endormie, effrayé du soleil,
Je repose allongé mais les yeux grands ouverts.
J’ai fui cette chaleur qui emprisonnait l’air,
Et profite à présent d’un délicat sommeil.
Pourtant, l’obscurité se peuple de merveilles,
Ne laissant mon esprit à sa tâche première,
Il voyage dès lors redoutant la lumière
Cherchant en mille lieux, la douleur du réveil.
Puis un jour, la lueur vint troubler mon repos,
Faible de prime abord, noyée dans les échos
Elle fut comme un rêve au coin de ma mémoire.
Comme un soleil blanc, elle chassa de mes yeux
Les doutes et les terreurs, les anciens cauchemars,
Ce petit feu follet, cette flamme, ce Feu.