Captif de ton regard, tu m’entraines et me perds
Quand plus rien n’existe, que ta main dans la mienne,
Que tes yeux, tes grands yeux aux couleurs de la mer,
S’aimer sans retenue avant que le jour vienne.

Il a suffit de peu, quelques secondes à peine,
Pour laisser la tendresse me sauver de mes fers,
Une nuit, que tes doigts, en silence m’apprennent
Le bonheur de rêver et croire l’éphémère.

Cet instant n’existait que dans l’éternité
Et dans ma solitude, il restera brisé.
C’est l’écho du réel qui en fait la misère

Je ne suis rien pour toi qu’un dragon de papier,
Qui te lasse déjà et ne sait t’amuser.
Prisonnier de tes jeux, tu m’entraines et me perds.

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