Ce soir, je suis heureux, sans savoir d’où me vient
Ce sentiment nouveau, ce sourire imbécile,
Dans ces rues étrangères, que j’arpente indocile,
Je courbe chaque pas et danse mes quatrains.

Je chante et je m’oublie, dans le soir italien,
Je souris car je sais, qu’un battement de cil,
Qu’un sourire innocent, une blague futile,
Je ne sais qu’une chose, demain finira bien !

Je n’écris qu’en puissance quand ma plume se lève,
L’émotion se révèle et nourrira mes rêves,
Cette nuit, mon amie, je dormirai heureux.

Miroir des illusions, chaque vers n’est rien d’autre
Qu’une désillusion, chaque rêve est le nôtre,
Car je chante et je danse, quand je ferme les yeux.