Je me souviens d’hier, je me souviens de toi,
De tes yeux dans les miens, et nos corps qui s’enlacent
Je me souviens des mots scandant de notre foi
De ton sourire enfin, d’instants toujours fugaces.

Je me souviens encore de t’avoir tant aimé
Ayant fait de mes nuits un autel à ta gloire
Quand brûlant d’émotion, mon corps s’était brisé
Tu as su l’animer en restant pour un soir.

Bien sûr, je n’y crois plus, ce ne sont que des songes
Et l’Amour, un beau jour, est ce mot qu’on prolonge
Pour ne pas s’avouer que ce n’est qu’un cadavre

Je me souviens d’hier, de tes ongles dessinant
Sur mon dos, ta passion, en lettrines de sang.
Je me souviens de tes mots, de tes lèvres, mon havre…

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