Laiss’ moi tremper ma plume dans un nectar divin,
Que je trace des lettres de noblesse ou d’aveu
Chaque mot comme flèche se perd dans le sylvain
Chaque vers s’est levé prétendant être heureux.

Pourtant l’alexandrin aux couleurs du raisin,
Pâlit vite déjà, serait il trop moelleux ?
Je n’ose le croire, car si jamais convainc,
Mon vers-biage est souvent loin d’être ennuyeux.

Le ton manque de corps, le poème sonne creux
Il recèle un secret réservé aux curieux
Mais il reste un sonnet désespérément vain.

Alors pour le finir – cesse de lever les yeux,
Tu sais bien que je ne suis jamais très sérieux ! –
Je me permet de baptiser cet écrit vin.

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