Vous avez dans vos yeux le doute et l’espérance,
Vous, mes douces amies, mes compagnons d’errance.
Si je vous écris ces vers, presque par hasard,
C’est que vous vous endormez et qu’il est bien tard.
Rencontrer son égale est toujours bien plaisant,
Cela force l’esprit à revoir autrement
Les projets silencieux mais tenus en espoir
Les couleurs qui s’accordent au rouge et au noir.
Les flammes laisseront de ce jour, une marque.
Souvenir insouciant qui pourtant se démarque
De l’ennui infini où mon cœur m’a porté.
J’ose croire en ce temps, que vous n’oublierez pas
Ces morceaux sans lendemain, ces éclats de joie
Qu’entre vos lèvres froides, j’ai voulu vous souffler.