Hésites-tu encor, entre pluie et colère
Et si ta voix me semble détonner un instant
L’orage n’est jamais qu’un peu de mauvais temps
Il suffirait d’attendre pour revoir l’éther

Où trouves tu le bleu de ta céleste sphère
Que je me noie en lui comme un calme océan
Des passions éclatent emportées par le vent,
L’arc-en-ciel vient toujours remplacer l’éphèmère

Dans l’azur de tes yeux, le soleil sur tes lèvres,
Les épis de blé blonds, patine de l’orfèvre,
Tout me ramène à toi et pourtant tout est clair.

Ma voile est retombée, je dérive à présent
Sur la mer apaisée, je cherche un autre temps.
Mais dis moi, ma chère, es tu le Ciel ou la Terre?

(Le Ciel et la Terre 1/3)

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