Sous mes pas, le sol tremble, je me perds dans mes mots
Et si ma voix te semble hésiter un instant
Le silence révèle que ce n’est plus le temps
Emportant avec lui, ce vent de renouveau

Ne crains pas de mes bras, qu’ils te lâchent trop tôt
Étreinte de statue taillée au marbre blanc
J’ai encaissé les coups, les mauvais éléments
Pour retenir ta sphère étoilée sur mon dos

Mais sous mes traits figés, coule un sang de feu
Éclairant d’éruptions la lune de tes yeux
Et donnant à mes mots la douceur de l’Enfer.

Tu as brisé des feux que je croyais éteints
Quand je la vois, en pleurs, la douleur m’étreint,
Mais dis moi, mon ange, suis-je le Ciel ou la Terre?

(Le Ciel et la Terre 2/3)

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