Ce soir, j’ai pu tremper mes lèvres à ton Calice
Et sentir me brûler et ma gorge et mes yeux.
Je dois dire merci, car j’ai été heureux
De souffrir de tes coups, d’endurer ton supplice.

Ce soir, j’ai retrouvé le goût de la douleur
Rien ne saurait étreindre mon corps disloqué
Les sanglots qui l’agitent me font un peu pitié
Mais ce soir, ma chère ange, je m’assois et je pleure.

Je ne regrette rien, d’avoir cru en vos maux,
D’avoir offert mes mains et contredit mes mots,
Mais content de trahir, je trahirai encore.

Tu m’as rendu parjure quand je t’ai obéi,
Et tu m’as remonté à mon premier ressort.
Permet moi, ce soir, d’en savourer l’ironie.

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