L’abîme a des échos que l’on dirait d’éther,
Est-ce pour cela que s’y penche le poète
Pour entendre le crachat rencontrer la Terre
Ou au berceau du jour chanter l’alouette?

L’abîme d’un écho rebondit sur nos têtes
Et nos cœurs le peuplent de démons bien trop austères.
Pourtant c’est en ces lieux que chante la fauvette
Où dansent les satyres du Seigneur Lucifer

Regretteras-tu tes gages quand ton tour viendra
En tendant ta main moite à ma statue de marbre
Le valet figaro devenu potentat

C’est grave pour que chante, l’oiseau à la lunaire
Majesté qui s’ennuie des rimes et de mes vers
Couchés pour ne pas plaire sur l’écorce d’un arbre.

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