Adieu, puisque les nuits se suivent et se ressemblent,
Quand je cherche tes bras pour ne pas les trouver.
Adieu toi qui a su, d’un geste, m’entraver,
Qui a fait de mes nuits, un instant dont je tremble.
Connaitras-tu un jour la douleur qui me semble,
De souffrir de t’aimer, de toujours en rêver?
Connaitras-tu un jour, le bonheur de donner,
De pouvoir être moi quand nous sommes ensemble ?
Comprendras-tu enfin que je ne veux choisir
L’ignorance facile, le plus simple plaisir,
De ces niais bienheureux que je moquais, satyre.
Comprendras-tu enfin que je n’aime que toi
Que le monde est bien terne quand je ne t’y vois pas
Comprendras-tu mon cœur, que je ne veux partir.