Dans l’obscurité et la nuit, quand nos dents claquent
Et notre cœur frémit, que des abîmes montent
Des gestes non finis, les monstres qui des contes,
Jaillissent sous nos lits en ordre démoniaque.
Ces armées silencieuses assiègent l’insomniaque
Qui n’ose ouvrir les yeux, redoutant dans sa honte
De ne voir que la nuit de ceux laissés pour compte
Quand la lune éclaire le sourire du vieux Jack.
Alors les yeux bien clos, affrontons les enfers
Bravons donc ces légions à l’éclat mortifère
Contre des succubes, des démons et nos rêves.
D’affronter le néant, il nous aura suffit,
Essayant de scruter nos fantasmes partis.
Faut il d’autres monstres, que ceux qui nous relèvent?