Que serais je sans elles qui furent mes amours,
Sans toi, sans vos refus, je ne saurais jamais
Car c’est grâce à chacune, si j’écris mes regrets
Et peux dire sans trembler les aimer toujours.
Mes muses, je vous dois l’encre qui coule noire
Les insomnies, les rêves mais surtout cauchemars
Quand l’ennui terrassait jusqu’à mon naturel
Je faisais de vos yeux des bouquets d’airelles.
Permettez que je rende, à vous toutes, un hommage
Dans ces vers, je promets, je ne serais pas sage
Cabotin, j’irais à vos coeur dire: je t’aime
Ce n’est pas un mensonge, vous étiez mes soleils
Et jusque dans mes songes, vous hantiez mes réveils
Je peux vous le dire, vous étiez plus qu’un poème.